Les publications d’histoire maritime

Publication : Marines, Colonies et Outre-Mers : XVe siècle-1815. Bibliographie. Thierry Roquincourt. Éditions Harmattan, 2024. Illustration : détail carte Guadeloupe

Marines, Colonies et Outre-Mers : XVe siècle-1815. Bibliographie.

JUIL 24

Thierry Roquincourt

     Cette nouvelle bibliographie est un complément et un supplément des articles historiques sur les Marines, Colonies et Outre-Mers, XVe siècle-1815 (2009) et de l’Histoire Maritime et Coloniale, XVe siècle-1815 (2017).
     Parmi un choix judicieux de périodiques, sélectionnés selon différents critères (généralistes, maritimes, coloniaux, économiques, sociétaux, militaires, diplomatiques, régionaux ou périodes précises de l’histoire), mille six cent trente-sept articles consacrés à l’histoire maritime et coloniale du XVe siècle à 1815 ont été recensés sous forme de notice.
     Numérotés de 11842 à 13478, les articles inventoriés abordent toutes les thématiques liées à cette période : Afrique, Amérique, Asie, commerce, esclavage, femmes, guerres, navigation, océans et mers, personnages, ports, vie en société, villes, etc. Le classement alphabétique des auteurs et l’index facilitent la découverte d’un article.
     Ce nouveau volume reflète la richesse, la diversité et la vitalité de la recherche historique dans le domaine maritime et colonial. Ce Marines, Colonies et Outre-Mers est un véritable instrument de travail. Il fournit d’innombrables informations et références pour aborder, appréhender et comprendre plus de quatre siècles d’histoire maritime, coloniale et mondiale.

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Publication : Les premiers préfets maritimes 1800 -1815. Deux tomes. Patrick Le Carvèse. Éditions Harmattan, 2024. Illustration : 1821 Ambroise-Louis Garneray Vue du port de Brest

Les premiers préfets maritimes 1800 -1815 (2 tomes)

MAI 24

Patrick Le Carvèse

     Dans la littérature napoléonienne, la politique maritime est souvent réduite aux batailles navales. Comment passe-t-on des décisions de Napoléon ou de son ministre Decrès aux constructions navales et à la constitution des escadres ? Le chaînon manquant porte un nom : les préfectures maritimes. Au nombre de six en 1800, elles existent toujours, bien que réduites à trois. Pourtant aucun ouvrage n’a été consacré à la genèse de cette institution. Patrick Le Carvèse se propose de combler cette lacune, dans deux volumes illustrés de nombreux tableaux, graphiques et cartes.
     Le tome 1 décrit les objectifs de l’institution, ses moyens logistiques et humains. Napoléon, en créant au total onze préfectures maritimes, en fera un moyen de gouvernement remarquable, avec un effectif de commandement allant de trois cents à quatre cents administrateurs, militaires et ingénieurs.
     Certains aspects peu connus voire inexplorés sont mis en avant : moyens financiers de la Marine et exécution des budgets, rôle des préfets maritimes dans l’organisation judiciaire ou dans la gestion raisonnée des forêts…
     Les préfets maritimes sont également considérés comme un corps d’administration, analysé d’un point de vue tant socio-professionnel que démographique et statutaire. L’ouvrage montre enfin leur place au sein du service public, dans la société et le monde politique.      L’aventure se poursuit dans le tome 2, consacré essentiellement aux biographies des trente-quatre premiers préfets maritimes

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Publication : Paris colonial et anticolonial. Promenades dans la capitale. Une histoire de l’esclavage et de la colonisation. Dorigny Marcel et Ruscio Alain, Éditions Hémisphères, 2024. Illustration : Au planteur, au planteur rue des Petits-Carreaux, Paris

Paris colonial et anticolonial. Promenades dans la capitale. Une histoire de l’esclavage et de la colonisation.

JAN 24

Marcel Dorigny & Alain Ruscio

     En flânant dans Paris, le touriste ou le simple curieux sera surpris d’y découvrir tant de témoignages de la colonisation française et de l’esclavage.
     Noms de rues et de places, mascarons, cariatides, bas-reliefs, fresques ou façades entières, monuments et sculptures… : sous les yeux du promeneur se déroule l’histoire multiséculaire de la France d’outre-mer, et celle des acteurs de la colonisation.
     Mais aussi des pans entiers de combats menés depuis le XVIIIe siècle pour dénoncer l’esclavage, la traite voire la colonisation elle-même, sans oublier la modeste place récemment faite aux combattants qui, dans les colonies, se sont illustrés dans leur lutte pour l’abolition de l’esclavage, qu’ils aient été victorieux ou vaincus.



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Publication : Traites négrières en France méditerranéenne au XVIIIe-XIXe siècle. Trafic infâme et discours vertueux.  Buti Gilbert. Illustration : Manufactures d'esclaves, entretenues par des commerçants de quatre pays européens du golfe de Guinée dans ce qui est aujourd'hui le Nigeria, 1746.

Traites négrières en France méditerranéenne au XVIIIe-XIXe siècle. Trafic infâme et discours vertueux.

NOV 23

Gilbert Buti

     La France méridionale, surtout Marseille, n'a pas ignoré la traite négrière. Le trafic, attesté dès la fin du XVIIe siècle, y connaît une progression fulgurante à la fin du siècle des Lumières. L'auteur fait revivre une page d'histoire enfouie de l'" infâme trafic " et des discours vertueux. Un navire négrier quittait Marseille tous les trois ans avant 1783. Ils sont neuf à aller à la " traite des Noirs " entre 1783 et 1793.
     C'est peu par rapport à d'autres places marchandes, mais la croissance est importante et soudaine. Choix économiques de nouvelles figures marchandes ou modifications de stratégies de vénérables maisons de négoce ? Le plus singulier, c'est que ce boom se situe au moment où des discours condamnant la traite commencent à circuler. Des " paroles vertueuses ", d'une extraordinaire modernité, qui émanent de magistrats, de négociants, de chroniqueurs et de poètes, mais qui, finalement, n'ont guère d'incidence.
     Retrouver les traces de ce trafic méconnu exige de mobiliser un large éventail de sources, de débusquer des éléments glissés furtivement dans des documents de nature variée : inventaire après décès, transcription d'un contrat de mariage, journal de bord d'un capitaine négrier, enregistrement officiel des gens de couleur. La traite négrière n'a pas laissé ici de témoins de pierre comparables aux mascarons avec " têtes de nègres " qui ornent les façades des demeures de négociants à Bordeaux ou Nantes.
     Seule une " mémoire de papier ", fragmentée, fragile et sujette à l'oubli, sinon à l'incrédulité, permet de mettre au jour une page d'histoire enfouie de l'infâme trafic et des discours vertueux.

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