Histoire maritime et coloniale XVe siècle - 1815
Oct 17
Cette bibliographie est le complément et le supplément des Articles historiques sur les Marines, Colonies et Outre-Mer, XVe siècle-1815.
Parmi un choix judicieux de périodiques, sélectionnés selon différents critères historiques (généralistes, maritimes, coloniaux, économiques, sociétaux, militaires, diplomatiques, régionaux ou périodes précises de l’histoire), soixante et une revues ont été analysées pour recenser deux mille quatre cent quatre-vingt-dix articles consacrés à l’histoire de cette « première mondialisation ».
Les articles inventoriés (sous forme de notices numérotées de 9 352 à 11 841) abordent toutes les thématiques liées à cette période : Afrique, Amérique, Asie, océans et mers, commerce, esclavage, traite négrière, guerres, navigation, pêche, corsaires, explorations, ports, villes, femmes, colonies, la vie en société, etc. Le classement alphabétique des auteurs et un volumineux index facilitent la découverte d’un article.
La richesse, la diversité et la vitalité de la recherche historique sont révélées dans cet inventaire. Instrument de travail essentiel, cette Histoire maritime et coloniale permet d’appréhender et comprendre plus de quatre siècles d’histoire mondiale. Il fournit d’innombrables informations et références pour aborder cette période de découvertes, d’expansion, de relations, de conquête et d’exploitation du monde.
M-É PELTIER. Capitaine corsaire de la République 1762-1810
Oct 17
Tugdual de Langlais entraine ses lecteurs une nouvelle fois dans le monde maritime. Après la vie de L'armateur préféré de Beaumarchais, Jean Peltier Dudoyer, celui qui a aidé au transport de l'aide aux Insurgents américains et mené une vie passionnante jusque dans l'Océan Indien. Dans ce nouveau récit, l'auteur nous fait suivre les aventures du fils de Jean Peltier, Marie-Étienne, capitaine au long cours, qui va devenir capitaine corsaire pendant la Révolution française. Les Anglais seront ses premières prises et le hasard lui fera capturer un navire américain qui l'a agressé. Il se trouve ainsi être une des causes de la déclaration de la "Quasi-War" (Quasi-guerre) entre la France et le pays dont son père avait soutenu l'indépendance, les États-Unis. La course le mènera dans l'Océan Atlantique Sud et à Saint-Domingue. Son goût de l'aventure lui fera rejoindre ensuite l'Océan Indien, comme son père, et même les Indes danoises. Madagascar verra la fin de cette vie passionnante.
Entrepreneurs des mers. Capitaines et mariniers du XVIe au XIXe s.
Sept 17
Les capitaines de navires marchands au temps de la marine à voile paraissent bien modestes en comparaison des audacieux « découvreurs » de routes maritimes, des intrépides commandants de vaisseaux de guerre ou autres corsaires. Colomb, Magellan, Drake, Cook, Suffren, La Pérouse… ont donné matière à des œuvres littéraires et à des productions cinématographiques, laissant la voie ouverte à l’imagination.
À côté de ces figures emblématiques, les capitaines de navires marchands suivent des carrières sans relief assujetties à de prosaïques tâches. Ils sont longtemps restés sur le quai de la recherche historique alors qu’ils sont une composante majeure des économies maritimes et des sociétés littorales. Même simples « conducteurs » de navires confiés par les armateurs, ou assumant des fonctions dans le négoce et l’armement, ils restent « seuls maîtres à bord après Dieu », dépositaires de la justice, responsables juridiquement et commercialement des opérations comme des hommes embarqués qui se dressent parfois contre leur autorité. Maillons d’une chaîne d’activités, ils participent de manière inégale, complexe et variable aux échanges marchands.
Décrypter la figure du capitaine, simple exécutant ou agent d’opérations commerciales, en isoler quelques figures et dresser des portraits de groupes, puis les accompagner au cours d’activités spécifiques (ravitaillement ou traite négrière) : tels sont les axes des études ici rassemblées. Elles contribuent à combler un vide historiographique et à susciter de nouvelles réflexions.
La Marine française pendant la guerre 14-18
JUIN 17
A la veille de la guerre de 14 la Marine française n’était pas prête, résultat d’une politique incohérente et d’atermoiements technologiques et stratégiques. La guerre devait être courte, la Marine française assurer la sécurité des Alliés en Méditerranée, n’être sur l’Océan et dans la Manche qu’un appoint pour la flotte anglaise, et partout ailleurs rechercher la destruction de la flotte ennemie dans un « combat décisif », suivie de la simple protection des côtes. Mais rien ne se passa comme prévu. La guerre dura plus de quatre ans sans aucun « combat décisif » ; ni le désastre franco-anglais des Dardanelles, ni la bataille du Jutland, entre flottes anglaise et allemande, ne furent déterminants. Des armes nouvelles apparurent, utilisées en contravention avec le droit international. Le trafic des ports de commerce explosa. Pour soutenir les Alliés, acheminer les combattants sur les théâtres d’opérations, approvisionner le pays et les troupes à terre, protéger le commerce maritime, et faire échec aux nouvelles armes (sous-marins, mines), il fallut tout inventer : la stratégie navale, l’organisation de la protection maritime, les armes offensives et défensives à utiliser et, à partir de 1917 protéger les troupes américaines lors de leur arrivée en France. L’auteur raconte avec hauteur de vue et précision le déroulement de ces opérations navales (et terrestres) où se distingua la Marine française, évoquant avec empathie mais sans concessions l’action des amiraux, officiers, officiers mariniers et marins qui s’y illustrèrent, ne faisant là que leur devoir, sans défaillances ni faiblesses, à bord des bâtiments de combat, des sous-marins, des canonnières fluviales ou des chalutiers... Le rôle de la Marine française fût plus divers qu’envisagé au départ. Peu spectaculaire au point d’être souvent totalement ignoré aujourd’hui, il fût cependant décisif. Avec en toile de fond politique des gouvernements qui peinèrent parfois à définir et tenir un cap et une Marine française qui termina la guerre épuisée et divisée
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Dictionnaire des flibustiers des Caraïbes
Avr 17
De Nicolas Amon, dit Petit-Génézé, à Isaac Veyret, Jacques Gasser nous plonge dans les aventures de ces marins exceptionnels dont certains, tels François l’Olonnois ou Grammont, lancèrent de grandes expéditions contre les possessions espagnoles aux Amériques.
Revue d'histoire maritime n°22-23
Jui 17
À travers ce numéro, les directeurs de la Revue souhaitent mettre en place dans l’historiographie française une analyse de l’économie de la guerre navale, très présente chez les historiens britanniques, en particulier depuis la parution en 1989 du célèbre ouvrage de John Brewer, The Sinews of Power.
Volontairement très ouvert, il présente tour à tour comment la piraterie de l’époque hellénistique doit être comprise comme une activité de prédation maritime et non pas seulement analysée en termes de guerre sur mer ? Quelles contraintes financières et quels enjeux politico-économiques ont présidé à l’activité navale fatimide en Égypte ? Ou bien encore comment le Parlement français, au début de la troisième République, n’a cessé de chercher à imposer à la Marine son contrôle, notamment financier, par l’intermédiaire des budgets ?
Six études accompagnent composent la rubrique Varia : les marins hollandais et la navigation en Méditerranée au xviiie siècle ; la Méditerranée des chansons de marins de l’Europe du Nord-Ouest à l’époque moderne ; les officiers de marine britanniques et la Méditerranée au xixe siècle : un regard intime et singulier ; naviguer en Normandie littorale vers 1660 ; de l’Ancien Régime au Premier Empire : les officiers et les équipages de la marine militaire française ; la Grande Guerre sur mer : la Marine et les marins en guerre.
La saga des épaves de la Côte d’Albatre
Nov 16
Si, dans l’imagerie populaire, le « Poilu des tranchées », symbolise la « der des der », il est néanmoins un aspect plus méconnu de ce conflit, à savoir « la guerre sur mer », que le GRIEME vous invite à découvrir dans ce quatrième volet de la « Saga des Épaves de la Côte d’Albâtre ». Environ 150 navires seront victimes des sous-marins allemands dans la zone côtière seino-marine, entre Le Havre et Le Tréport.
Ainsi, le tome IV de la « Saga » pose un regard d’un siècle à l’autre et vous convie à une incursion dans le passé et vous invite à vivre l’instant décisif où le destin des hommes bascule vers la souffrance et l’infortune !