Les publications d’histoire maritime

     En 1684, René-Robert Cavelier de La Salle avait reçu ­la mission du secrétaire d'État à la Marine Colbert d'installer une petite colonie à l'embouchure du Mississippi. La rocambolesque aventure se terminera tragiquement en 1687 avec l'assassinat de l'explorateur par l'un de ses compagnons, dans des circonstances nébuleuses.

     Les récits en grande partie inédits de l'homme de confiance de La Salle, Henri Joustel, et celui de l'ingénieur Jean-Baptiste Minet rapportent ici les péripéties du voyage selon des points de vue divergents. Témoins vivants des heurs et malheurs de La Salle, ils répondent franchement aux demandes d'éclaircissements de la Cour de France sur une expédition par laquelle Louis XIV voulait affirmer sa puissance face à l'Espagne et à l'Angleterre.

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     Ces quelques pages consacrées à l’amiral Schwerer ne se veulent pas le fruit d’une étude critique, historique, mais plus simplement le témoignage sur la vie d’un homme qui, marqué par de nombreux événements dramatiques, avait toujours eu profondément ancré au fond de lui comme objectif premier : Servir.

     Il a pu se tromper, être induit en erreur, se montrer parfois emporté, mais jamais il n’a trahi son idéal de service.

     Modeste, au-delà de ce qui est habituellement considéré comme de bon ton au point que, même lorsqu’il avait une bonne idée, un bon jugement et que celui-ci ou celle-là débouchait sur une action d’éclat, jamais il n’en a revendiqué la paternité. Il ne faisait que son devoir, disait-il et qui sait si, quelqu’un d’autre, à sa place n’aurait pas fait « plus et mieux » ? S’il fut parfois excessif, ce ne fut qu’à la mesure de la passion qu’il vouait à ce qui lui était cher : sa Foi, sa Patrie, sa Famille ; et il était incapable de dissocier l’une des autres car pour lui, tout était lié.

     Malgré les vicissitudes de la vie, malgré les coups qu’il reçut, jamais il n’abandonna, gardant jusqu’au bout cet espoir humain et cette confiance en l’homme en vertu desquels le bien et la vérité finissent toujours par triompher ; il suffit de le vouloir ...

Détails de l'ouvrage

     Premier titre de la collection Essentiels, cet ouvrage, coédité par les Éditions 303 et la Région Pays de la Loire, retrace l’histoire d’un littoral façonné par son histoire maritime et fluviale. Depuis les premières conquêtes et invasions vikings, aux grandes mutations commerciales et industrielles des XVIIIe.et XIXe siècles, jusqu’aux défis contemporains de la « croissance bleue », ce livre de synthèse richement illustré invite au fil de l’eau au voyage et à la découverte de l’histoire économique et industrielle, touristique et culturelle du littoral des Pays de la Loire.
     L’Académie de marine a décerné une mention 2021 à l’ouvrage Histoire maritime et fluviale des Pays de la Loire de Jean François Henry.

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     La cochenille n'aurait pu être qu'un insecte parasite du nopal, cactus des hauts plateaux du Mexique. Grâce aux soins des peuples précolombiens, son cadavre est devenu un trésor convoité par toute l'Europe. Matière première pour teindre dans une gamme de rouges du luxe (carmins, cramoisis, écarlates), elle y a détrôné le vermillon du kermès.
     Danielle Trichaud-Buti et Gilbert Buti se livrent à la traque de l'étonnant insecte qui participe à la première mondialisation des échanges. Après avoir présenté le produit dans l'espace amérindien et son contrôle par les Espagnols, ils en retracent sa redistribution en pointant le rôle de Marseille, " place la plus délicate de l'Europe " au XVIIIe siècle. L'enquête se prolonge par l'étude de son acclimatation dans le monde au XIXe siècle avant son abandon provoqué par les colorants synthétiques, puis son discret retour de nos jours comme colorant naturel.
     Une épopée haute en couleur à travers le Nouveau et l'Ancien Monde, où se tissent les destins ordinaires et exceptionnels d'aventuriers, d'artisans et de marchands, mais aussi de scientifiques botanistes, naturalistes et géographes parmi les plus passionnants.

     Ce département présente un paradoxe : il tient son nom d’un fleuve côtier, le Var, qui ne le traverse pas. Ou plutôt ne le traverse plus car lors de la création des départements, en 1790, « le Var était bien dans le Var ». Cette originalité n’est qu’un élément d’une très longue histoire entre terre et mer, des gorges du Verdon aux rivages de la Méditerranée.
     En cheminant aux côtés de témoins de ce riche passé et d’acteurs de notre temps, nous découvrons les traces des premiers occupants, mises au jour par de récentes fouilles archéologiques, et les fortes empreintes laissées par d’antiques civilisations. Ce parcours de mémoire, où se mêlent grands personnages et gens de peu, rappelle les heures sombres, les jours obscurs mais aussi les temps de liesse et d’espérance qui ont façonné le destin du Var.
     Piquetée d’anecdotes chargées de sens et de rencontres pittoresques, cette histoire, dans ses dimensions locale, nationale et mondiale, éclaire la progressive construction d’une identité varoise. Elle invite à réfléchir aux enjeux sinon aux défis de demain.

     Le 25 mai 1720, lorsque le Grand Saint Antoine, un vaisseau marchand de retour du Proche-Orient, commence sa quarantaine à Marseille, la population est loin d’imaginer le terrible fléau qui va s’abattre sur elle. Et pourtant, la peste est là ! Contenu dans les cales du navire, le bacille contamine rapidement la cité phocéenne. Riches, pauvres, nobles, paysans, personne n’est épargnée. En moins de deux ans, l’épidémie terrasse près de la moitié de la population. Découvrez en Docu-BD toute l’histoire de cet épisode tragique, qui marque toujours la mémoire collective de la ville et de la Provence.

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